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Livraisons des « Hommes d’aujourd’hui »
composant le recueil

65 / Allain-Targé (1832-1902) : juriste de formation et journaliste républicain, préfet de la République (1870), conseiller municipal de Paris et député de la Seine.
« Prenez ma tête. M. Allain-Targé ».


97 / Arthur Arnould (1833-1895) : membre de la Commune, journaliste, historien et écrivain, sous le pseudonyme d’A. Matthey.

60 / Théodore Aubanel (1829-1886) : poète provençaliste du Félibrige, proche de Mistral.
« Lude tout ça qu’es ben, tout ça qu’es laid, s’escounde ! Teodor Aubanel » [inscription en provençal].


83 / Désiré Barodet (1823-1906) : ancien instituteur, maire de Lyon (1872), représentant à l’Assemblée nationale (1873-1876) et député de la Seine (1876-1896). Le Barodet désigne le document établi à chaque nouvelle législature, pour recueillir les engagements électoraux des députés élus.
« La Constitution doit émaner de la volonté nationale. D. Barodet ».


7 / Sarah Bernhardt (1844-1923) : actrice.
« Monsieur Gill ne me connaît pas, je l’excuse. Quant à la petite fable de M. Champsaur, elle est bête. Sarah Bernhardt. 1880 ».


52 / Touchatout [Léon Bienvenu] (1835-1911) : journaliste et surtout satiriste. Il dirige Le Tintamarre dès 1872.
« La dame qui achètera ce volume est affreusement volée : je suis beaucoup plus joli que ça. Touchatout. mars 1880».


13 / Louis Blanc (1811-1882) : homme politique, journaliste et historien, il est l’auteur de l’Histoire de dix ans, 1830-1840 (1841) et d’une Histoire de la Révolution française (1847).
« Les vrais grands hommes sont ceux qui ne gouvernent qu’après leur mort. Louis Blanc ».


90 / Narcisse Blanpain (1839- ?) : typographe, chansonnier et pamphlétaire parisien.
« Quel sublime ouvrier, en burinant, ô femme / Les contours de ton corps, le fit pour le plaisir ? N. Blanpain ».


121 / Eugène Bonnemère (1813-1893) : écrivain et historien de la paysannerie, il est l’auteur de nombreux mémoires et d’une Histoire des paysans, depuis la fin du moyen âge jusqu’à nos jours, 1200-1850 (1856).
« O fortunatos nimium, Rempublicam si nôrint, agricolas !… Virgile [Géorgiques, 2, 458] rectifié par Eugène Bonnemère ».


86 / Le Père Gérard [Elphège Boursin] (1836- ?) : chansonnier et journaliste, auteur d’innombrables brochures, lettres ou gazettes et de manuels d’histoire populaire, fondateur et animateur du journal Le Père Gérard (1878-1887). « Terre, liberté et bulletin de vote, voilà mes amis ce que vous a donné la Révolution ! E. Boursin ».

51 / Alexis Bouvier (1836-1892) : ouvrier ciseleur, puis feuilletoniste, romancier et dramaturge. On lui doit quelques récits terribles : La Femme du mort (1875), Amour, misère et Cie (1878) ou Les Créanciers de l’échafaud (1879).
« Ayez donc des amis, voilà ce qu’ils font de vous. Alexis Bouvier ».


122 / Charles Boysset (1817-1901) : juriste et député républicain de Saône-et-Loire, il est l’auteur de propositions de loi, qui lui valurent la notoriété — en particulier celles relatives à la réforme de la magistrature (1879) et à l’abrogation du Concordat (1881).
« Être plutôt que paraître. C. Boysset ».


94 / Henri Brisson (1835-1912) : avocat et journaliste, député de Paris et président de la Chambre des députés (1881).
« Pour peu que l’acquéreur redoute d’avoir mon portrait, je le félicite d’avoir acheté celui-ci. Henri Brisson ».


114 / Édouard Cadol (1831-1898) : romancier et dramaturge, collaborateur de Jules Verne, il est l’auteur de la comédie Les Inutiles, créée au Théâtre de Cluny en 1868.
« Mieux que nature, La victime, Édouard Cadol ».


100 / François Cantagrel (1810-1887) : ingénieur, phalanstérien, saint-simonien et quarante-huitard, il est conseiller de Paris (1871) et député de la Seine (1876).
« À Mme Ch. Floquet. Battu par les flots, en quel état arriverai-je au milieu de vos collections ? Tous mes respects. Cantagrel ».


54 / Louis Cantin : directeur de théâtres parisiens (les Folies-Dramatiques et les Bouffes-Parisiens), proche d’Offenbach et de Dumas fils.
« Celui qui après avoir lu ma biographie croira me connaître sera irrégulièrement trompé. Cantin ».


12 / Victor Capoul (1839-1924) : ténor de l’Opéra Comique.

47 / Étienne Carjat (1828-1906) : célèbre caricaturiste, journaliste (animateur du Diogène en 1856 et du Boulevard en 1861), poète et photographe du Tout-Paris, membre des Hydropathes.
« Quel stupide métier / que la photographie !… / Pour devenir banquier, / Bien fol est qui s’y fie. / Étienne Carjat. 1880 ».


14 / Paul de Cassagnac (1842-1904) : journaliste au Pays (1866) et duelliste réputé.

50 / Jules Castagnary (1830-1888) : juriste, journaliste républicain et critique d’art, ce gambettiste est conseiller d’État et président du Conseil municipal de Paris (1879), en même temps qu’une personnalité éminente de l’administration républicaine des Beaux-Arts.
« Certifié peu conforme. Castagnary ».


22 / Paul Challemel-Lacour (1827-1896) : normalien, philosophe et critique littéraire, il est préfet de la République (1870), puis député (1872) et sénateur (1876) des Bouches-du-Rhône.
« P. Challemel-Lacour ».


35 / Jules Claretie (1840-1913) : Romancier, auteur dramatique, il est aussi critique littéraire, historien et chroniqueur de la vie parisienne.
« Que de plumes ! Et de toutes les couleurs ! Mais elles n’ont au moins qu’un drapeau : le tricolore. Jules Claretie ».


30 / Georges Clemenceau (1841-1929) : médecin de formation, journaliste et homme politique.
« Vu et désapprouvé. G. Clemenceau ».


3 / Constant Coquelin (1841-1909) : acteur connu sous le nom de Coquelin aîné, réputé pour ses emplois de comédie, sociétaire de la Comédie-Française (1864).
« Dans les Précieuses ridicules… Mascarille dit : Tout ce que je fais a l’air cavalier… Cela ne sent point le pédant… Je n’en puis dire que la moitié ! C. Coquelin ».


84 / Claude-Anthime Corbon (1808-1891) : quarante-huitard, député de la Seine (1871) et sénateur (1875).

16 / Sophie Croizette (1848-1901) : actrice, sociétaire de la Comédie-Française (1873), elle joue dans Le Sphinx d’Octave Feuillet, Le Demi-monde de Dumas fils et Le Gendre de M. Poirier d’Émile Augier.

23 / Alphonse Daudet (1840-1897) : journaliste et homme de lettres, auteur des Lettres de mon moulin et du Petit Chose, entre autres.
« Certifié conforme ou presque. Alphonse Daudet ».


103 / Maria Deraismes (1828-1894) : femmes de lettres, oratrice, républicaine et féministe.
« La république, seule, forme des caractères. Parce qu’en conférant à chaque citoyen une part de souveraineté, elle assure surtout une honorabilité qui donne plus de gravité à l’esprit de la nation tout entière. Maria Deraismes ».


89 / Émile Deschanel (1819-1904) : écrivain, helléniste, professeur de rhétorique puis de littérature française moderne et député de la Seine (1876).
« Émile Deschanel ».


67 / Dumaine (1831-1893) : Louis-François Person, dit Dumaine, est acteur et directeur de théâtres. Il s’est particulièrement illustré dans Le Tour du monde en 80 jours de Jules Verne.

92 / Thomas Grimm (Henri Escoffier) : plumitif dans la petite presse parisienne et chroniqueur au Petit Journal.
« Je remercie par avance l’ami inconnu qui veut bien me faire participer — par mon portrait-charge — à une bonne œuvre. M. Escoffier (Vente de charité du 20 mars 1881) ».


70 / Eugène Farcy (1830-1910) : officier de Marine, inventeur de la fameuse canonnière-Farcy (1869) et député de la Seine (1871).
« Veuillez accepter ces quelques mots comme un témoignage de ma sympathique amitié. Eug. Farcy (député / Seine)».


36 / Jules Ferry (1832-1893) : l’une des grandes figures de la Troisième République, député des Vosges (1876) et ministre de l’Instruction publique (1879).
« Vanitas Vanitatum ! Jules Ferry ».


27 / Charles Floquet (1828-1896) : avocat réputé et journaliste virulent, farouchement républicain et anticlérical, il est député de Paris (1876).
« C. Floquet ».


77 / XXX [Hector France] (1837-1908) : issu d’une famille de militaires, il prend part à la Commune, s’exile à Londres et publie sous le triple X des ouvrages libertaires, antimilitaristes et anticléricaux, dont Le Roman du curé (1877).

98 / Docteur Frébault (1825-) : médecin des pauvres, philanthrope et député de Paris (1876).
« Je suis heureux de participer à l’œuvre de bienfaisance à laquelle vous me demandez de m’associer. N. Frébault Député (Seine) ».


73 / Wladimir Gagneur (1807-1889) : économiste fouriériste et socialiste, député du Jura (1873).
« Le travail, dont la Genèse a fait une expiation, et qui est resté une peine, doit devenir un plaisir. Wl. Gagneur ».


10 / André Gill (1840-1885) : caricaturiste et peintre, poète et prosateur, entrepreneur de presse satirique.
« Michel-Ange a revécu dernièrement ; il s’appelait Daumier, et proportionna son œuvre à l’époque. And. Gill ».


11 / Émile de Girardin (1806-1881) : journaliste et homme politique, rénovateur de la presse, fondateur ou repreneur et animateur de journaux, dont La Liberté (qu’il dirige dès 1866). Il avait pour devise :
« Une idée par jour ! ». « Je me nomme la Liberté ; tous les gouvernements plus ou moins se nomment l’Arbitraire. E. de Girardin. mars 1880 ».


91 / Louis Greppo (1810-1888) : quarante-huitard, exilé sous le Second Empire, il est maire du 4e arrondissement de Paris pendant le Siège et organise avec efficacité l’approvisionnement en boucherie et en boulangerie.
« Offert à mon excellent ami et collègue Floquet. L. Greppo Député de la Seine ».


17 / Alfred Grévin (1827-1892) : dessinateur de presse et caricaturiste, il est aussi créateur de costumes pour le théâtre.
« Non, je ne me crois pas aussi laid qu’ça. A. Grévin ».


25 / Jules Grévy (1807-1891) : député républicain du Jura (1868), président de l’Assemblée nationale (1873) puis de la chambre des députés (1876), il est élu président de la République (1879).

46 / Yves Guyot (1843-1928) : proche de Gambetta, conseiller municipal de Paris (1874), journaliste républicain et fondateur des Droits de l’Homme (1876). Il signe souvent ses chroniques : « Un vieux petit employé ».
« Yves Guyot ».


26 / Ernest Hamel (1826-1898) : avocat, écrivain et historien — surtout de la Révolution française et de l’Empire —, il est l’auteur d’une monumentale biographie de Robespierre (3 vol., 1865-1867). Conseiller général de la Seine et conseiller municipal de Paris, sa devise républicaine est « L’honneur par la droiture ».
« Devise de la République : Ex recto decus. Ernest Hamel ».


113 / Severiano de Heredia (1836-1901) : frère du poète José Maria de Heredia, il est journaliste et élu de Paris (conseiller du 17e arrondissement, puis président du Conseil municipal), en même temps qu’une éminence de la franc-maçonnerie.
« S. de Heredia ».


112 / Charles Hérisson (1831- ?) : avocat, opposant républicain à l’Empire, préfet, conseiller de Paris, puis député successivement de la Haute-Saône (1874) et du 6e arrondissement de la capitale (1878).
« Soyons pacifiques, mais n’exagérons rien et souvenons-nous. Ch. Hérisson ».


58 / Ferdinand Hérold (1828-1882) : avocat aux convictions républicaines, il est membre du gouvernement de la Défense nationale (1870), sénateur (1876) puis préfet de la Seine (1879).
« Hérold ».


105 / Ernest d’Hervilly (1839-1911) : agent des Ponts-et-Chaussées, il est une plume prolixe de la petite presse, poète, romancier et auteur dramatique. Célèbre pour ses récits préhistoriques et d’anticipation au ton humoristique, il est très lié à Gill.
« Barbu d’Hervilly et non Barbey d’Aurevilly. E. d’Hervilly ».


74 / Arsène Houssaye (1815-1896) : homme de presse et critique d’art, administrateur de la Comédie-Française (1849-1856), auteur dramatique et romancier, il voue dans son œuvre un goût constant pour le XVIIIe siècle.
« Les grandes passions prennent leur source dans l’amour et se jettent dans la mort. Arsène Houssaye ».


1 / Victor Hugo (1802-1885) : le poète solaire du XIXe siècle.
« Victor Hugo ».


62 / Alphonse Humbert (1844-1922) : internationaliste et blanquiste, collaborateur de la presse républicaine d’opposition à Napoléon III, il publie Le Père Duchêne pendant la Commune. Déporté en Nouvelle-Calédonie, il est gracié en 1879 et aussitôt élu conseiller municipal de Javel.
« Le meilleur des gouvernements est celui qui gouverne le moins. Alphonse Humbert ».


56 / Félix Jobbé-Duval (1821-1889) : peintre académique, auteur de nombreuses décorations murales, républicain et franc-maçon, membre du Conseil municipal de Paris.
« F. Jobbé-Duval ».


120 / Colonel Théodore Jung (1833-1896) : tout en menant sa carrière d’officier, il publie des chroniques dans nombre de revues (sous le pseudonyme de Mustapha) et quelques ouvrages d’analyse de la défaite de 1870.
« Maître Gill est le premier des prestidigitateurs de mes cheveux blancs, il a su en faire des noirs. Je l’en remercie et je signe Th. Jung. 20 mars 1881 ».


69 / Ange Laisant (1841-1920) : mathématicien et polytechnicien, il commande un détachement au fort d’Issy pendant le Siège, puis embrasse une carrière politique qui le mène comme député de Loire-Inférieure (1876), à la Chambre où il défend l’amnistie des communards.
« Le volontariat d’un an est une institution de privilège incompatible avec l’organisation d’un état démocratique. A. Laisant ».


75 / Léon Laurent-Pichat (1823-1886) : député (1871), puis sénateur (1875) de la Seine, il est aussi poète, critique et romancier.
« Me voici, plume en main, lyre au dos, résigné : Est-on plus ressemblant, après avoir signé ? Laurent-Pichat ».


88 / Charles Lauth (1836-1913) : chimiste et manufacturier, il invente divers colorants (dont le « violet de Lauh »). Conseiller municipal de Paris (1874), il est nommé directeur de la Manufacture nationale de Sèvres (1879).
« À qui le biscuit ? Ch. Lauth ».


107 / Edmond Lepelletier (1846-1913) : journaliste radical, il collabore au Peuple souverain, au Suffrage universel, au Patriote français, au Rappel, aux Droits de l’Homme, à La Marseillaise ou encore au Mot d’ordre.
« Ceux qui verront ce portrait sont informés que l’ami Gill les a trompés. L’original est plus laid que cela. Le 19 mars 1881. Ed. Lepelletier ».


41 / Ferdinand de Lesseps (1805-1894) : grand perceur de canaux, à Suez et Panama.

18 / Émile Littré (1801-1881) : philologue et linguiste, positiviste et républicain, auteur du fameux Dictionnaire de la langue française (1863-1873).
« E. Littré ».


29 / Édouard Lockroy (1840-1913) : journaliste acerbe et homme de presse, il entre en politique en 1871 et siège à l’extrême gauche.
« Édouard Lockroy ».


44 / Jean Macé (1815-1894) : journaliste et enseignant, conférencier infatigable et vulgarisateur scolaire, il est l’un des défenseurs de l’instruction publique, laïque et obligatoire.
« Savoir ce qu’on veut. Vouloir ce qu’on sait. Jean Macé ».


116 / Hector Malot (1830-1907) : journaliste et romancier aux accents réalistes, dont l’œuvre la plus connue reste Sans famille (1878).
« L’écriture peut quelquefois mieux que la figure dire ce qu’est l’homme. Hector Malot ».


21 / Olivier Métra (1830-1889) : chef d’orchestre et compositeur, il est réputé pour ses polkas et ses valses.
« La Vague, Valse [suivent quelques portées de notes] Paris, 15 mars. O. Métra ».


104 / Victor Meunier (1817-1903) : il est l’un des premiers journalistes scientifiques, fondateur de la revue L’Ami des sciences. On lui doit de très nombreux ouvrages de vulgarisation.

8 / Nadar (1820-1910) : polygraphe et caricaturiste, photographe et aérostier.
« Le tort que les hommes vous pardonnent le moins est celui qu’ils vous ont fait. Nadar ».


85 / Martin Nadaud (1815-1898) : maçon creusois et socialiste, quarante-huitard et opposant à l’Empire, conseiller municipal de Paris et député de Bourganeuf (1876), il est un ardent défenseur de la cause ouvrière.
« Honnêteté, courage, persévérance ont toujours été notre devise. Martin Nadaud ».


53 / Alfred Naquet (1834-1916) : médecin et chimiste, ce député du Vaucluse (1871) est le promoteur de la loi autorisant le divorce, qui lui attira nombre d’attaques à caractère antisémite.
« Le divorce, loin de relâcher les liens du mariage et les mœurs, n’aura d’autre effet que de les fortifier. A. Naquet ».


93 / Paul Nicole (1833- ?) : administrateur des grandes expositions culturelles et industrielles du Paris républicain de l’après 1871, promoteur du Palais de Cristal de Saint-Cloud (1879), féru de prestidigitation et auteur des Histoires extraordinaires de Nicholson (1877-1878).
« Les gouvernements providentiels ayant fait leur temps, chacun doit s’accoutumer à penser et à agir par soi-même, et cela est bien heureux, car nous pouvons nous dire que notre meilleure providence, c’est encore nous-mêmes !… P.N. ».


33 / Docteur Charles Pajot (1816- ?) : l’un des fondateurs de la gynécologie et de l’obstétrique modernes, titulaire de la chaire d’accouchement à la faculté de médecine de Paris, auteur d’une brochure fameuse : Des causes d’erreur dans le diagnostic de la grossesse (1874).
« La foi est comme la mode, elle n’a rien de commun avec la raison. Profr Pajot ».


96 / Noël Parfait (1813-1896) : député d’Eure-et-Loir (1848) et journaliste, opposant à Napoléon III, il devient le secrétaire d’Alexandre Dumas, puis collabore à divers journaux. Réélu député (1871), il siège dans les rangs de la gauche républicaine et anticléricale.
« Pas si féroce qu’on l’a fait : il veut que tout le monde vive. Noël Parfait ».


108 / Camille Pelletan (1846-1915) : fils d’Eugène Pelletan, chartiste de formation, il est journaliste radical au Rappel et à La Justice, et député des Bouches-du-Rhône (1881).
« [inscription en grec] Camille Pelletan ».


31 / Hector Pessard (1836-1895) : directeur du Bureau de la presse au ministère de l’intérieur (1878), il est le directeur du journal Le National.
« Il faut prendre tout au sérieux, rien au tragique”, disait M. Thiers. Je rappelle cette pensée à l’auteur de mon portrait, M. Gill. Hector Pessard ».


110 / Alphonse Peyrat (1812-1890) : essayiste et journaliste, il s’intéresse surtout aux questions religieuses, avant de devenir député de la Seine (1871).
« A. Peyrat ».


115 / Denis Poulot (1832- ?) : imprimeur et manufacturier, auteur du Sublime ou le Travailleur comme il est en 1870 et ce qu’il peut être (1872), dont Zola s’est fortement inspiré.
« D. Poulot ».


39 / Victor Poupin (1838-1906) : dramaturge et traducteur, journaliste et essayiste, il est un ardent propagandiste des idées socialistes et républicaines.
« Le véritable péril, c’est le péril clérical ! 10 mars 1880. Victor Poupin ».


61 / Mario Proth (1832-1891) : journaliste et écrivain, historien et critique d’art, il est un proche collaborateur de Gambetta et Ferry.
« L’humanité se partage en deux moitiés inégales : celle qui a de la suite et celle qui a de la fuite dans les idées. La plus grande… oh bien ! vous la connaissez. Mario Proth ».


34 / Arthur Ranc (1831-1908) : juriste et chartiste de formation, cet opposant à l’Empire est journaliste. Condamné par contumace pour sa participation à la Commune, il rentre d’exil en 1879 et devient directeur de La République française (1880).
« Ce n’est pas moi. A Ranc ».


78 / Benjamin Raspail (1823-1899) : peintre et graveur, fils du grand François-Vincent Raspail, représentant du Rhône (1849), député de la Seine (1876) et maire d’Arcueil (1878).
« Ah ! M. Gill, permettez-moi de vous dire que vous avez par trop changé ma “trombine”, et ce que je trouve de plus ressemblant dans cette charge, c’est… le tampon de ma jambe de bois. En tous cas, sans rancune. Benj. Raspail fr ».


66 / Tony Révillon (1832-1898) : écrivain, journaliste et député de la Seine (1881).
« Il y a quatre hommes en tout : Achille, Ulysse, Ajax et Thersite, le ténor, la baryton, la basse et le trial. Tony Révillon».


81 / Gustave Rivet (1848-1936) : poète, auteur dramatique et journaliste, collaborateur de L’Homme libre de Louis Blanc et biographe de Victor Hugo, nommé chef de cabinet du sous-secrétaire d’État aux Beaux-Arts Edmond Turquet (février 1879).
« Gustave Rivet ».


95 / Jules Roche (1841-1923) : avocat, directeur du journal L’Ardèche et collaborateur de La Justice, il est un député du Var (1881), républicain avancé et farouche anticlérical.
« A. Jules Roche ».


68 / [Henri Rochefort] Rédacteur au Rappel (1831-1913) : animateur de La Lanterne et créateur d’un grand nombre de journaux, on le surnomma le « prince des polémistes ».
« Henri Rochefort ».


28 / Saint-Genest (1830 ou 1835-1902) : de son vrai nom Arthur Bucheron, ce saint-cyrien, hussard et capitaine des lanciers, publie des essais sur la chose militaire et donne des chroniques au Figaro.

49 / Victor Schœlcher (1804-1893) : quarante-huitard, député et sénateur de la Martinique, il lutte sans relâche pour l’abolition de l’esclavage et l’amélioration du sort des bagnards.
« Une noire vaut deux blanches. V. Schœlcher ».


6 / Aurélien Scholl (1833-1902) : sa plume acérée, notamment dans Le Corsaire ou Le Mousquetaire, lui valut de fréquents duels.
« Quand on avance en âge, la jeunesse se guérit de ses qualités. Aurélien Scholl ».


72 / Achille de Secondigné (1846- ?) : ses articles politiques valurent de nombreuses poursuites au Citoyen. On lui doit de nombreux pamphlets, dont visa L’Assommoir de Zola (1877).
« Pierre de la fontaine va au ruisseau, le ruisseau vers le fleuve, le fleuve se précipite vers la mer, le jour vers le soir, l’existence vers la mort : le temps et ls flots n’attendent pas. Achille Secondigné ».


43 / Édouard Siebecker (1829-1901) : ancien employé des chemins de fer de l’Est, cet Alsacien est secrétaire d’Alexandre Dumas, puis chroniqueur dans la petite presse parisienne, poète et prosateur de l’Alsace.
« Et maintenant partis : front lauré, poche pleine, / Emportés les écus ; nous, nous gardons la haine / La haine qu’au foyer nous avons fait asseoir / Qui prend nos nouveaux-nés pour leur bronzer les âmes / Qui souffle des fureurs aux baisers de nos femmes, / Et qui nous fait vous dire, Allemands, au revoir ! Édouard Siebecker ».


38 / Eugène Spuller (1835-1896) : proche de Gambetta, il est journaliste à La République française et député de la Seine (1876).
« Persévérance ! Persévérance dans l’énergie aussi bien que dans la modération, afin d’inspirer confiance à tous ceux qui veulent des progrès certains et durables. E. Spuller ».


71 / Léo Taxil (1854-1907) : mystificateur et pamphlétaire anticlérical et anti-maçonnique, auteur d’innombrables brochures et volumes (À bas la calotte !, La Chasse aux corbeaux ou Les Soutanes grotesques).
« La République sera anti-cléricale ou elle ne sera pas. Léo Taxil ».


106 / Henri Tolain (1828-1897) : ouvrier ciseleur, proudhonien, fondateur de l’Internationale des travailleurs et député socialiste révolutionnaire.
« H. Tolain ».


80 / Edmond Turquet (1836-1914) : député de l’Aisne (1876) et sous-secrétaire d’État aux Beaux-Arts (1879) sous la présidence de Jules Grévy.
« Les gouvernements démocratiques doivent plus encore que les autres veiller au développement du goût des arts. Edmond Turquet ».


125 / Louis Ulbach (1822-1889) : journaliste, romancier et historien, il laisse une œuvre de cinquante volume et des satires signées Ferragus.
« On m’a fait laid exprès ; j’en ai l’illusion : Pour qu’un homme imprimé fasse une impression. Louis Ulbach ».


9 / Auguste Vacquerie (1819-1895) : journaliste, poète et auteur dramatique, il est affilié à Victor Hugo, dont il sera l’exécuteur testamentaire, et il dirige Le Rappel.
« Auguste Vacquerie ».


48 / Emmanuel Vauchez (1836- ?) : proche collaborateur de Jean Macé, il est l’auteur de nombreux manuels d’instruction populaire.
« L’instruction obligatoire, gratuite et laïque est une nécessité sociale. Emmanuel Vauchez ».


45 / Auguste Vaucorbeil (1821-1884) : compositeur et chef d’orchestre, directeur de l’Opéra de Paris (1879).
« A. Vaucorbeil ».


59 / Pierre Véron (1833-1900) : littérateur, journaliste et critique d’art, il dirige Le Charivari à partir de 1865.
« Je trouve l’original bien plus joli. Pierre Véron ».


40 / Général de Wimpffen (1811-1884) : général du Second Empire, avec ses victoires et ses défaites, augmentées d’une œuvre d’essayiste (La Nation armée, 1876).
« Vivre au milieu des soldats, les commander et aller à la bataille a été ma plus grande passion. Je n’ai pris la plume que pour propager mon expérience acquise par une laborieuse carrière et consacrée par de nombreux combats. Mon but est de stimuler nos organisateurs militaires, afin qu’ils fassent de la France une nation armée. Le gal de Wimpffen ».


4 / Émile Zola (1840-1902) : le chef de file du naturalisme et le créateur des Rougon-Macquart — une nouvelle Comédie humaine ?

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